En ce jour printanier mémorable, les rues de Montréal ont été le théâtre d’une manifestation de solidarité sans précédent. Devant le siège social de Québecor, des centaines de personnes se sont rassemblées pour soutenir les 214 employé(e)s de Vidéotron, victimes d’un lock-out depuis le 30 octobre dernier. Une décision d’autant plus dévastatrice que l’entreprise affiche une santé financière florissante.

La force de la solidarité syndicale s’est manifestée avec éclat, réunissant de nombreuses sections locales du SCFP-Québec et des affiliés de la FTQ, tels que les Métallos, Unifor, et le SEPB. Le Conseil exécutif national du SCFP, représenté par des leaders de tout le Canada, a également marqué sa présence sur la ligne de piquetage, témoignant d’un soutien national à notre cause.

Le Syndicat des Employé(e)s de Vidéotron Ltée, SEVL-SCFP-2815, a été honoré d’accueillir ses membres et alliés sous la bienveillance de son Comité exécutif ainsi que son Comité de négociation. En guise de protestation symbolique, 214 collants ont été apposés, rappelant le nombre de vies injustement affectées par cette situation.

Les interventions d’Olivier Carrière (Unifor), Michel Courcy (Syndicat des Métallos), Patrick Gloutney (SCFP-Québec), Candace Rennick et Mark Hancock (SCFP national) ont résonné comme un appel à la justice sociale et à la dignité pour tous les travailleuses et travailleurs.

Animée par David Clément (Syndicat des employés de la SQDC), cette journée restera gravée dans nos mémoires comme un exemple puissant de ce que nous pouvons accomplir ensemble.

Nous tenons à exprimer notre gratitude la plus profonde à tous ceux et celles qui ont participé à cet événement. Votre solidarité est la source de notre force et de notre inspiration. Elle nous rappelle que, unis, nous sommes inébranlables. Le SEVL-SCFP-2815 poursuit son engagement envers la lutte pour les droits, la dignité et un avenir meilleur pour tous nos membres.

Ensemble, nous sommes le SEVL ! ✊

Nick Mingione, président
Syndicat des Employé(e)s de Vidéotron Ltée SEVL-SCFP-2815

🔊 À l’attention de tous nos membres et sympathisants

Nous vivons un moment historique au sein de notre industrie, avec Québecor – la maison mère de Vidéotron – ayant franchi un pas de géant en acquérant Freedom Mobile de Rogers, marquant ainsi une étape décisive en devenant le quatrième pilier de l’industrie du sans-fil au Canada. Cette expansion, signe d’ambition et de vision, devrait être une source de motivation et de fierté pour tous.

Cependant, une ombre plane sur cette réussite. Depuis octobre 2023, en plein cœur de cette période d’expansion, Vidéotron a imposé un lock-out à ses employé(e)s, persistant dans cette voie pour la 18e semaine consécutive. Un moment où l’unité et l’engagement de chacun sont plus cruciaux que jamais, où nous aurions dû célébrer ensemble cette avancée, se transforme en une période d’incertitude et de lutte pour de nombreux collègues.

Ces employé(e)s, qui aspiraient à être des acteurs clés de ce chapitre important de notre histoire, se retrouvent malheureusement à l’écart, malgré eux. Pour quelles raisons l’Employeur a-t-il pris cette décision ? Pourquoi ces travailleuses et travailleurs sont-ils privés de la possibilité de contribuer à cette évolution ?

Nous, au SEVL, maintenons notre position avec fermeté. Nous défendons la reconnaissance des droits de nos membres, leur dignité, et un partage juste des richesses dans ce contexte d’expansion.

La solidarité et le soutien mutuel constituent notre force principale. Ensemble, nous affrontons ces défis, prêts à dialoguer, négocier et œuvrer pour le bien-être de tous nos membres et pour l’avenir de notre secteur.

Nous exhortons Québecor et Vidéotron à reconsidérer cette situation, à mettre un terme au lock-out et à entamer un dialogue constructif. Il est crucial de reconnaître la valeur et la contribution de chaque individu en cette période charnière. Ensemble, nous pouvons édifier un futur plus prometteur pour tous les employé(e)s, l’entreprise, et notre industrie.

🔒 Liberté Immobile 🔒

Dans l’arène de la technologie, je vendais quatre services clés,
Internet, téléphonie, forfaits mobiles et télé, j’étais fier de me lever.
Mais voilà que quatre géants se dressent en seigneurs du vice,
Subventionnés par nos gouvernements, ils sont bien trop complices.

Enfermé dans un lock-out qui dure, près de quatre mois écoulés,
Face à des mastodontes, mes droits semblent avoir été effacés.
L’argent coule dans leurs veines de réseaux, un flot sans fin,
Gorgés de profits, ils oublient ceux qui triment sans lendemain.

Ils nous vendent des chaînes dorées, créant une fausse dépendance,
Notre addiction, une conséquence de leur insouciante dominance.
Essentiels, disent-ils, de leurs services, nous ne pouvons nous échapper,
Le gouvernement prône la concurrence, mais à un monopole, nous sommes livrés.

Chaque matin, je me levais pour un travail qui était ma fierté,
Contribuant à une société où la justice semble à jamais écartée.
Mais me voilà réduit à lutter contre une machine à déshumaniser,
Je refuse d’accepter d’être traité comme un prisonnier.

Freedom Mobile, ironie cruelle, tu n’es pas le mobile de ma liberté !
Freedom Mobile, ironie cruelle, tu n’es pas le mobile de ma liberté !
Freedom Mobile, ironie cruelle, tu n’es pas le mobile de ma liberté !
Freedom Mobile, ironie cruelle, tu n’es pas le mobile de ma liberté !

Ainsi, dans ce poème se tisse la toile d’une lutte sans fin,
Contre des géants qui oublient ceux qui forgent leur destin.
C’est l’appel d’un cœur battant pour un monde plus juste à bâtir,
Où chaque travailleur pourra enfin, sans crainte, s’épanouir.

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