LOCK-OUT : JOUR 107 de piquetage! JOUR 148 depuis le 30 octobre 2023!
🔒🚫 En attendant la réalisation du suivi rapproché de la négociation dans les prochains jours par les parties concernées, le lock-out continue devant les boutiques Vidéotron de la région de Gatineau. 🏪
👕 Avec leur chandail sur le dos, un drapeau 🚩 à la main et au son des trompettes 🎺, nos consœurs et confrères restent debout et solidaires, dans l’espoir que le lock-out prenne fin bientôt. ✊🤝
📢 « Les membres du SEVL-SCFP-2815 veulent en savoir plus! » 🤓💡
Lock-out et francisation : Pourquoi n’existe-t-il pas de terme français ?
L’absence d’un équivalent exact à « lock-out » en français résulte des influences culturelles et historiques sur la langue, particulièrement dans le travail et les relations industrielles. Ce terme, désignant la fermeture d’un lieu de travail par l’employeur pour pressuriser les employé(e)s, n’a pas de correspondance directe en français à cause de l’usage globalisé de certains termes anglais et de l’influence anglo-saxonne. Bien que « fermeture patronale » soit parfois utilisé, « lock-out » prévaut, reflétant la tendance à adopter des termes anglais pour des concepts spécifiques ou nuancés. Cela souligne l’évolution de la langue française et son adaptation face aux changements culturels et économiques.
Selon l’Office québécois de la langue française (OQLF) : L’emprunt à l’anglais lock-out est aujourd’hui bien implanté dans toute la francophonie. Divers termes français ont été proposés pour le remplacer, comme condamnation d’accès, contre-grève ou cadenas, mais ils ne sont pas entrés dans l’usage.