Rumeurs
Consœurs,
Confrères,
Depuis quelques jours, des rumeurs, des propos, des discours tels que : « On se prépare, nous avons un plan en plusieurs étapes et si cela se corse, allez-vous faire des moyens de pression ? » Bref, ce sont des messages reçus par plusieurs membres en rencontre avec leur gestionnaire. Lors de ces rencontres, sous prétexte de vous tenir informés, clairement, ils essayent d’influencer, d’ébranler votre confiance au processus de négociation et sous-estime votre jugement quant aux vrais objectifs de cet exercice. Nous ne sommes pas surpris !? Que l’information soit communiquée de manière volontaire ou involontaire, ELLE EST UN FREIN IMPORTANT AUX DISCUSSIONS et pourrait être qualifiée d’incendiaire.
Par conséquent, ce sont des paroles et des gestes inutiles surtout à un moment où les deux parties ont décidé de continuer de faire tous les efforts nécessaires pour arriver à un terrain d’entente. Laissons la chance aux deux parties de négocier, se concentrer et travailler dans un climat propice permettant d’arriver à un résultat tant attendu autant par l’Employeur que nous tous.
C’est pourquoi, qu’il ne faut pas se laisser influencer. Le mot d’ordre syndical est de rester calme et de ne pas y accorder d’importance. Concentrons-nous sur l’atteinte de nos objectifs, mobilisons-nous et présentons-nous à nos assemblées en grand nombre. Nous savons aussi que pour certains d’entre vous les dates choisies posent problème. Honnêtement il n’y a pas de moment qui répond aux besoins personnels de toutes et tous, y compris nous-mêmes.
Le message à retenir est simple : « L’enjeu est notre avenir ». Ceci, à notre avis, est une raison valable de faire un effort individuel et personnel pour le bien collectif de notre avenir syndical.
Réunissons-nous pour défendre nos conditions de travail et nos emplois. N’oublions pas qu’il revient à chacun d’entre nous de s’investir pour assurer notre pérennité.
Sans l’ombre d’un doute, une participation massive aux l’assemblées du 27 et 28 février prochain à 9h00, fera toute la différence.
Solidairement,
Nick Mingione, président du SEVL-SCFP-2815