Journée internationale des droits des femmes : 8 mars 2023

Journée internationale des droits des femmes : 8 mars 2023

Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, continue d’être un des temps forts en actions féministes à la FTQ. C’est un moment privilégié pour célébrer entre nous nos victoires comme travailleuses et comme femmes. On en profite aussi pour faire des bilans, réfléchir ensemble, échanger, s’encourager, se mobiliser. C’est donc plus qu’un symbole et, dans un contexte de transformations, d’instabilité, de remises en question de nos acquis, il conserve encore toute sa pertinence.

 

Le visuel et le thème du 8 mars 2023 : Résistances Féministes

Un slogan comme un chant de ralliement, un appel à la lutte, des mots scandés par nos aïeules, nos sœurs et nos allié.e.s, hurlés dans les rues, collés sur les murs, murmurés dans nos intimités, ressentis au plus profond de nous-mêmes. Un slogan fait de nos diversités, alimenté par nos colères, nourri par notre sororité. L’heure n’est pas à la division. Elle n’est pas à la négociation. L’heure n’est pas silencieuse. Elle est grave. L’urgence climatique, les polarisations, privatisations, l’effritement des droits des femmes, l’augmentation des violences à nos égards, l’exacerbation des inégalités, la montée du racisme, le sexisme décomplexé, la haine assumée. Un slogan comme une évidence. L’amour comme acte de résistance.

 

L’épinglette : symbole des luttes féministes

En portant l’épinglette du 8 mars, nous affirmons que nous sommes féministes et affichons notre volonté de poursuivre la lutte pour l’égalité et la justice en solidarité avec toutes les femmes.

Source : https://ftq.qc.ca/journee-internationale-des-droits-des-femmes-8-mars-2023-2/

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Médiation

Consœurs, Confrères,

Les partis se sont rencontrés jeudi de la semaine dernière, soit le 16 février 2023. Une fois de plus, l’Employeur est resté figé sur ses demandes qui sont à nos yeux abusives et exagérées.

Nous vous rappelons que l’Employeur nous réclame des concessions substantielles sur nos conditions de travail. De plus, il veut qu’une partie soit prélevée directement de nos poches.

Toutefois, même si les partis n’ont pas fait des avancements significatifs, nous avons néanmoins ajouté ces quatre (4) dates additionnelles : les 23 et 28 février ainsi que les 7 et 9 mars 2023.

N’oubliez pas que vous avez jusqu’au 28 février prochain pour envoyer votre slogan à l’adresse courriel suivante :

secretariat@sevl2815.com

Solidairement,

Nick Mingione, président

Syndicat des employé(e)s de Vidéotron Ltée SEVL-SCFP-2815

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Médiation : la suite

Consœurs, Confrères,

L’Employeur et le Comité de négociation se sont rencontrés les 7 et 9 février dernier. Les partis ont continué leurs échanges, mais sans avoir réussi à s’entendre sur les principaux enjeux.

L’Employeur justifie ses demandes sans argument autre que celui-ci : « C’est ça que nous voulons! ». Il veut que nous payions davantage pour nos assurances, pour notre fonds de pension et pour notre Syndicat, tout en empochant les économies qu’il fait avec la sous-traitance. Comme vous le savez déjà, ce dernier nous demande d’accepter de la sous-traitance illimitée. En retour, il est incapable de nous expliquer ce que cela veut dire, pourtant il offre à ses clients l’internet illimité. Il est incapable de nous confirmer qu’il protégera les emplois actuels, incapable de garantir qu’il remplacera les départs, incapable de nous confirmer que nous allons participer à des formations sur les nouvelles technologies à venir. Bref, il est incapable de nous garantir la survie de nos emplois ainsi que de notre futur, car selon lui, tout est causé par « la pénurie de main-d’œuvre ».

Mais comment expliquer ou comprendre qu’un sous-traitant peut trouver des travailleuses et travailleurs pour accomplir nos tâches? Faut-il comprendre que nos conditions de travail, soi-disant très avantageuses et que l’Employeur veut réduire, ne sont finalement pas aussi attrayantes pour les nouveaux employé(e)s? Les exigences d’embauche, le salaire d’entrée et le style de gestion de Vidéotron ne sont certainement pas étrangers à la difficulté de recrutement. L’Employeur a un réel examen de conscience à faire. En revanche, il est vrai qu’il est plus facile aux yeux de l’Employeur de sous-traiter l’embauche, surtout à l’extérieur du pays, en faisant d’énorme économie sur le dos de travailleurs vulnérables.

Restons ouverts et cheminons dans la proposition patronale d’une sous-traitance sans limite où tous les développements futurs se feront à l’externe, sans possibilité pour les employé(e)s de chez Vidéotron d’y avoir accès. Poussons plus loin le scénario proposé, est-ce que Vidéotron va devenir une coquille vide opérant au Québec, mais n’ayant plus d’employé(e)s syndiqués sur son territoire? Nous n’avons pas de boule de cristal, cependant il est facile de comprendre que l’Employeur, au nom de la flexibilité, veut réduire au minimum le nombre d’employé(e)s syndiqués. Vous comprendrez qu’il est essentiel d’obtenir des garanties d’emploi ainsi qu’une amélioration significative de nos conditions de travail.

Une négociation qui a pour objectifs des coupures, des récupérations et des économies sur notre dos, force les partis à s’éloigner l’un de l’autre, laisse place à un durcissement de leurs positions et ouvre une porte vers la confrontation. Nos enjeux sont clairs :  la protection de nos acquis et une redistribution des économies que l’Employeur a fait depuis le début de la pandémie. Nous avons le droit d’exiger des conditions de travail à la hauteur des états financiers de Vidéotron.

Soyez rassurés que nous allons continuer les échanges les 16 et le 17 février prochain. De plus, nous allons demander d’autres dates de rencontre. Il est à noter que selon l’Employeur, la date butoir permettant aux partis d’acquérir respectivement le droit de grève ou de lock-out est le 19 février 2023.

Le temps est venu d’assumer nos revendications, d’endosser et de supporter votre Comité de négociation. Pour ce faire nous vous demandons de vous mobiliser derrière nos objectifs communs. Je vous invite donc à consulter les communications sur notre négo pour élaborer un slogan rassembleur et mobilisateur à la hauteur de nos attentes. Veuillez envoyer votre slogan avant le 28 février prochain à l’adresse courriel suivante :

secretariat@sevl2815.com

Solidairement,

Votre Comité de négociation du SEVL-SCFP-2815

Nick Mingione, Stéphanie Maher, Nicolas Garneau, Marc Tomaro et Chrystine Montplaisir

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Adresse

Syndicat des Employé(e)s de Vidéotron Ltée, SEVL-SCFP-2815
2486 Jean-Talon Est Bur.1
Montréal, Québec, H2E 1W2

Contacts

Téléphone : 514-527-4637
Télécopieur : 514-527-1832
Courriel : secretariat@sevl2815.com