Publié le
14 décembre 2021
Consœurs, Confrères,
Vendredi dernier, l’Employeur nous a partagé le résultat de ses statistiques résultant du sondage qu’il a fait dans le but de connaitre le statut vaccinal des personnes de notre organisation. Cela permet de mieux cibler nos efforts pour s’assurer de part et d’autre que le retour éventuel au bureau puisse se dérouler en respectant les directives gouvernementales et les règles sanitaires déjà en place.
Syndicalement parlant, tel que mentionné dans nos communiqués précédents, nous sommes toujours convaincus que la vaccination reste le meilleur moyen pour se protéger et ainsi contrôler collectivement cette pandémie.
Cela étant dit, selon les données divulguées par l’Employeur, il reste encore plusieurs centaines de personnes qui n’ont pas déclaré être adéquatement protégées, et ce, que la raison soit médicale, religieuse, personnelle ou qu’ils n’aient tout simplement pas répondu au sondage de l’Employeur. À l’heure actuelle, ces personnes ne sont pas autorisées à un retour au travail. Jusqu’à présent, notre différend avec l’Employeur repose sur le fait qu’il exige l’envoi de la preuve de vaccination et ceci va à l’encontre de la loi. Donc, nous vous invitons à signaler à notre Employeur votre statut de vaccination et une fois de retour au bureau ce dernier validera le tout en vous demandant de lui montrer une preuve.
Lors de nos rencontres précédentes, jamais l’Employeur n’a fermé la porte à une possibilité de travailler ensemble sur des accommodements potentiels. Pourtant, à l’aube d’une loi fédérale qui obligerait la vaccination pour l’ensemble des travailleuses et des travailleurs de juridiction fédérale, l’Employeur semble maintenant durcir sa position quant à d’éventuelles accommodations pour les salariés non vaccinés.
Or, nous sommes inquiets, qu’une fois la loi fédérale en vigueur, de voir l’Employeur ne plus démontrer d’ouverture afin d’accommoder les personnes salariées que nous représentons. Il a été clairement énoncé par l’Employeur qu’il allait se conformer à la loi fédérale. Il a également ajouté que ceux et celles qui ne sont pas autorisés à un retour au travail ainsi que ceux et celles qui ne seront pas en mesure de prouver leur statut vaccinal seront assujettis à un sans solde pour les journées non travaillées, sans toutefois exclure le recours au congédiement. Nous allons continuer les discussions avec notre partenaire et nous vous tiendrons au courant des développements.
Solidairement,
Nick Mingione
Président du SEVL-SCFP-2815
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