Le 8 mars – Écoutons les femmes

 

Journée internationale des droits des femmes 2021

La pandémie de Covid-19 a un impact négatif sur les femmes et exacerbe les inégalités structurelles et systémiques existantes causées par le patriarcat, le classisme, le racisme et le colonialisme. Aux premières lignes des services de santé, services sociaux et éducation, occupant de façon majoritaire les emplois jugés essentiels, les femmes, et particulièrement les femmes racisées, leurs familles et communautés, sont plus exposées au virus. Paradoxalement, les femmes ont aussi été les plus touchées par la hausse du chômage et les pertes de revenus. Nombreuses sont celles qui ont quitté le marché du travail alors que celles qui doivent composer avec le télétravail ont vu reculer leurs acquis en termes de conciliation vie personnelle-travail. Les femmes confinées et subissant de la violence conjugale, peuvent difficilement avoir accès aux services d’aide et d’hébergement alors que les besoins ne font qu’augmenter.

Le sexisme, le racisme, l’âgisme, l’hétérosexisme, le capacitisme et maintes autres formes de discrimination systémiques se sont intensifiées pendant ces mois de pandémie, révélant les inégalités profondes de notre société. Les femmes qui vivent à l’intersection de plusieurs oppressions sont davantage touchées par les violences comme les femmes autochtones, les femmes racisées, les femmes trans ou non binaire, les femmes en situation de handicap ou les femmes issues de la diversité sexuelle.

Dans ce contexte de crise et de discriminations, les femmes et les organisations féministes au Québec ont dénoncé les injustices et ont exigé des changements structurels et systémiques plus que jamais nécessaires. Pourtant, les nombreuses revendications portées par les femmes depuis des décennies ne sont toujours pas entendues et la pandémie a révélé à quel point le progrès constaté était fragile et précaire.

La pandémie a mis en évidence la nécessité d’agir pour une égalité durable. C’est dans cette période historique que nous demandons « Écoutons les femmes » et soyons protagonistes d’un changement attendu depuis trop longtemps.

Le thème Écoutons les femmes vise à illustrer ce constat: les femmes veulent des mesures concrètes pour combattre la pauvreté et la violence qu’elles subissent afin d’améliorer considérablement leurs conditions de vie et de travail.

Le visuel met en lumière les femmes dans toute leur diversité afin de représenter la pluralité de leurs réalités et des luttes féministes à mener. C’est par l’action collective, solidaire et intersectionnelle que nous pouvons aspirer à une transformation profonde de la société. L’objectif est que chaque femme qui regarde cette illustration s’y reconnaisse et sache que sa voix compte, qu’il y a une prise de conscience de sa réalité et qu’elle sera entendue!

Avec ce slogan, nous nous engageons dans une action simple, mais transformatrice. Si nous écoutons les femmes au lieu de les ignorer, de dévaloriser leur travail, de les sous-payer et de les écarter des lieux de prise de décision, nous serions dans un tout nouveau monde.

Un monde où l’élimination de la pauvreté et de la violence, ainsi que la justice climatique sont une priorité sociale et gouvernementale. Un monde où toutes les femmes sont enfin traitées d’égale à égale. Ce monde, on se l’imagine depuis longtemps, réalisons-le maintenant.

L’épinglette: symbole des luttes féministes. En portant l’épinglette du 8 mars, nous affirmons que nous sommes féministes et affichons notre volonté de poursuivre la lutte pour l’égalité et la justice en solidarité avec toutes les femmes.

(Source : https://femmes.ftq.qc.ca/8-mars/)

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Invitation pour l’Assemblée virtuelle Région Ouest

Les invitations aux membres inscrits furent envoyées par courriel !

Si vous ne voyez pas l’invitation dans votre boîte de réception, vérifiez que le message n’a pas été acheminé dans votre dossier « spams » ou « courrier indésirable ».

Finalement, si vous croyez ne pas l’avoir reçue, écrivez à l’adresse suivante :

secretariat@sevl2815.com

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Rumeurs

Consœurs,

Confrères,

Depuis quelques jours, des rumeurs, des propos, des discours tels que : « On se prépare, nous avons un plan en plusieurs étapes et si cela se corse, allez-vous faire des moyens de pression ? » Bref, ce sont des messages reçus par plusieurs membres en rencontre avec leur gestionnaire. Lors de ces rencontres, sous prétexte de vous tenir informés, clairement, ils essayent d’influencer, d’ébranler votre confiance au processus de négociation et sous-estime votre jugement quant aux vrais objectifs de cet exercice. Nous ne sommes pas surpris !? Que l’information soit communiquée de manière volontaire ou involontaire, ELLE EST UN FREIN IMPORTANT AUX DISCUSSIONS et pourrait être qualifiée d’incendiaire.

Par conséquent, ce sont des paroles et des gestes inutiles surtout à un moment où les deux parties ont décidé de continuer de faire tous les efforts nécessaires pour arriver à un terrain d’entente. Laissons la chance aux deux parties de négocier, se concentrer et travailler dans un climat propice permettant d’arriver à un résultat tant attendu autant par l’Employeur que nous tous.

C’est pourquoi, qu’il ne faut pas se laisser influencer. Le mot d’ordre syndical est de rester calme et de ne pas y accorder d’importance. Concentrons-nous sur l’atteinte de nos objectifs, mobilisons-nous et présentons-nous à nos assemblées en grand nombre. Nous savons aussi que pour certains d’entre vous les dates choisies posent problème. Honnêtement il n’y a pas de moment qui répond aux besoins personnels de toutes et tous, y compris nous-mêmes.

Le message à retenir est simple : « L’enjeu est notre avenir ». Ceci, à notre avis, est une raison valable de faire un effort individuel et personnel pour le bien collectif de notre avenir syndical.

Réunissons-nous pour défendre nos conditions de travail et nos emplois. N’oublions pas qu’il revient à chacun d’entre nous de s’investir pour assurer notre pérennité.

Sans l’ombre d’un doute, une participation massive aux l’assemblées du 27 et 28 février prochain à 9h00, fera toute la différence.

Solidairement,

Nick Mingione, président du SEVL-SCFP-2815

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Adresse

Syndicat des Employé(e)s de Vidéotron Ltée, SEVL-SCFP-2815
2486 Jean-Talon Est Bur.1
Montréal, Québec, H2E 1W2

Contacts

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Télécopieur : 514-527-1832
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