Le projet de loi anti-briseurs de grève a été adopté à l’unanimité à la Chambre des communes, marquant une victoire historique pour tous les travailleurs et travailleuses. Ce projet de loi vise à interdire le recours à des travailleurs de remplacement lors d’un conflit de travail dans les secteurs de juridiction fédérale, tels que les télécommunications.
Cette victoire est particulièrement significative pour les débardeurs du port de Québec (SCFP-2614), en lock-out depuis plus de 20 mois, ainsi que pour les syndiqué(e)s de Vidéotron à Gatineau (SCFP-2815), en lock-out depuis maintenant 7 mois. Leur présence lors de ce vote historique témoigne de leur résilience et de leur détermination.
Grâce à cette nouvelle loi, le rapport de force entre les employeurs et les syndicats à la table de négociation sera rétabli. Après des décennies de combat, les voix des travailleuses et des travailleurs ont enfin été entendues et reconnues.
Cette avancée législative est une reconnaissance de l’importance cruciale des syndicats dans la protection des droits des travailleuses et des travailleurs et dans la promotion de conditions de travail équitables. Elle souligne également l’importance de l’unité et de la solidarité dans la lutte pour la justice sociale.
Ensemble, nous avons prouvé que la persévérance et la détermination peuvent mener à des changements significatifs. Cette victoire appartient à chacun d’entre nous, à tous ceux qui ont tenu bon, qui ont manifesté, qui ont fait entendre leur voix. C’est une victoire pour le SEVL, pour le SCFP, et pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs du pays.
Continuons de nous battre pour un avenir où la dignité et le respect des droits des travailleuses et des travailleurs sont au cœur de notre société. Ensemble, nous sommes plus forts. Ensemble, nous pouvons réaliser de grandes choses.