LOCK-OUT : JOUR 85!
đ LibertĂ© Immobile đ
Dans l’arĂšne de la technologie, je vendais quatre services clĂ©s,
Internet, tĂ©lĂ©phonie, forfaits mobiles et tĂ©lĂ©, j’Ă©tais fier de me lever.
Mais voilà que quatre géants se dressent en seigneurs du vice,
Subventionnés par nos gouvernements, ils sont bien trop complices.
Enfermé dans un lock-out qui dure, prÚs de quatre mois écoulés,
Face à des mastodontes, mes droits semblent avoir été effacés.
L’argent coule dans leurs veines de rĂ©seaux, un flot sans fin,
Gorgés de profits, ils oublient ceux qui triment sans lendemain.
Ils nous vendent des chaßnes dorées, créant une fausse dépendance,
Notre addiction, une conséquence de leur insouciante dominance.
Essentiels, disent-ils, de leurs services, nous ne pouvons nous échapper,
Le gouvernement prÎne la concurrence, mais à un monopole, nous sommes livrés.
Chaque matin, je me levais pour un travail qui était ma fierté,
Contribuant Ă une sociĂ©tĂ© oĂč la justice semble Ă jamais Ă©cartĂ©e.
Mais me voilà réduit à lutter contre une machine à déshumaniser,
Je refuse d’accepter d’ĂȘtre traitĂ© comme un prisonnier.
Freedom Mobile, ironie cruelle, tu n’es pas le mobile de ma libertĂ© !
Freedom Mobile, ironie cruelle, tu n’es pas le mobile de ma libertĂ© !
Freedom Mobile, ironie cruelle, tu n’es pas le mobile de ma libertĂ© !
Freedom Mobile, ironie cruelle, tu n’es pas le mobile de ma libertĂ© !
Ainsi, dans ce poĂšme se tisse la toile d’une lutte sans fin,
Contre des géants qui oublient ceux qui forgent leur destin.
C’est l’appel d’un cĆur battant pour un monde plus juste Ă bĂątir,
OĂč chaque travailleur pourra enfin, sans crainte, s’Ă©panouir.
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