Le 6 décembre marque l’anniversaire du massacre de l’École Polytechnique survenu en 1989. Ce jour-là, 14 femmes ont été ciblées et tuées dans une attaque motivée par la haine du tireur envers les femmes et le féminisme. L’une de ces femmes, Maryse Laganière, était une membre du SCFP qui travaillait à l’école.

Trente-six ans plus tard, nous continuons la lutte contre la violence dans nos milieux de travail, dans nos écoles et à la maison. Les femmes, et en particulier celles qui offrent des services à la population, sont toujours confrontées à des niveaux disproportionnés de harcèlement et de violence au travail. Les femmes autochtones, noires, racisées, 2ELGBTQI+ ou en situation de handicap sont encore plus susceptibles d’être ciblées. Le lieu de travail peut toutefois être un havre pour certaines personnes qui font face à la violence à la maison, même si, trop souvent, les personnes confrontées à la violence conjugale reçoivent aussi des appels, des visites ou des courriels agressifs au travail.

Alors que le taux de féminicides ne cesse d’augmenter au Canada, nous devons poursuivre notre combat contre la violence fondée sur le genre à la maison et au travail. Nous devons également nous mobiliser contre la violence au sein du mouvement syndical. Trop de personnes, majoritairement des femmes et des victimes d’oppression, ont subi de la violence et du harcèlement dans les milieux syndicaux. Nous vous invitons à lire le rapport du Groupe de travail national pour un milieu syndical sécuritaire du SCFP, qui détaille les progrès réalisés et le travail qu’il nous reste à accomplir.

Aujourd’hui et chaque jour, nous joignons nos voix à celles des personnes qui, partout au pays, réclament la fin de la violence fondée sur le genre partout où elle se produit.

Source : https://scfp.ca/evenement/journee-nationale-de-commemoration-et-daction-contre-la-violence-faite-aux-femmes

En tant que travailleuses, travailleurs et militant(e)s, nous devons comprendre que tous les handicaps ne sont pas visibles, qu’il s’agisse, entre autres, de problèmes de santé mentale, de différences d’apprentissage, de diabète, de douleurs chroniques ou de dysfonctionnement cognitif. Les personnes atteintes de la Covid longue peuvent souffrir de symptômes invisibles et faire face à des défis complexes en cas de handicap permanent. Le SCFP soutient fermement la lutte des mouvements en faveur de la justice pour les personnes en situation de handicap et la protection de leurs droits.

Il existe un large éventail de handicaps notamment sensoriels, intellectuels, physiques ou moteurs, mentaux ou psychiques, liés à la neurodiversité, etc. Pour les personnes en situation de handicap aux identités croisées, telles que les femmes, les personnes autochtones, noires, racisées ou 2ELGBTQI+, les impacts sont d’autant plus sévères. Nous encourageons les leaders syndicaux à passer à l’action pour faire progresser les droits des personnes en situation de handicap dans nos milieux de travail.

Le démantèlement du capacitisme et l’atteinte de la justice pour les personnes en situation de handicap amélioreront la vie de l’ensemble des travailleuses et travailleurs : voilà pourquoi il s’agit d’un enjeu syndical.

Source : https://scfp.ca/evenement/journee-internationale-des-personnes-handicapees

Notre syndicat appuie le mouvement mondial de lutte contre le sida qui combat la discrimination et revendique de meilleurs services de santé publics.

Le mouvement de sensibilisation au sida a toujours démontré que la santé est étroitement liée à de nombreuses autres questions essentielles. À cause de la pauvreté, de la violence ou d’autres formes de marginalisation, certaines personnes sont davantage touchées par l’épidémie persistante de VIH/sida.

La prévalence du sida et du VIH est plus élevée chez les femmes, les personnes en situation de handicap, et les personnes autochtones, noires et racisées. Ces groupes rencontrent également des obstacles plus importants pour le dépistage, le traitement, les soins et les services de prévention du VIH. Ces inégalités sont inacceptables et notre syndicat demeure déterminé à les combattre.

Il y a plus de 35 ans, le SCFP s’est prononcé fermement contre la stigmatisation et la discrimination dont étaient victimes les personnes atteintes du sida et du VIH. Le SCFP 4014 a défendu le grief de Hans Olav Prins qui avait été relevé de ses fonctions comme agent de bord à Pacific Western parce qu’il avait le sida. Pacific Western, qui est devenu Lignes aériennes Canadien International en 1987, l’a suspendu de son poste même si deux médecins de la compagnie aérienne avaient confirmé qu’il était en mesure de travailler.

Hans Olav Prins est mort avant la décision arbitrale historique qui a établi un précédent pour proscrire la discrimination des travailleuses et travailleurs atteints du sida et du VIH. Son courage et sa détermination nous inspirent toujours à poursuivre la lutte contre la stigmatisation.

Depuis, le SCFP a développé des ressources et des ateliers pour les membres, a contesté la discrimination dans les régimes d’assurance maladie et s’est opposé à la criminalisation et au racisme subis par les personnes atteintes du sida et du VIH.

Le SCFP invite ses membres à en apprendre plus sur le mouvement de lutte contre le sida et à poursuivre cet important travail dans leurs sections locales.

Source : https://scfp.ca/evenement/journee-mondiale-du-sida